Depuis leur rencontre, à peu près deux ans et demi, le conjoint barbu désirait toujours faire une séance de fellation avec sa partenaire. Mais, ce désir n’avait eu aucune occasion d’être exercé. Chaque fois qu’il voulait oser le proposer à son épouse, il regardait dans le miroir, effleurait du bout des doigts les poils de sa barbe et hésitait. Il avait maintes reprises suivi les vidéos pornographiques qui exposent ce genre de pratiques sexuelles. Enfin, il apprit l’abécédaire de cette pratique.
Un matin, après une séance pornographique excitante sur l’internet, le passionné se dressa en face de son indécision et se détermina de répondre, cette fois-ci, à son désir tant opprimé. Il faudrait y inviter son épouse. Et comme d’habitude, il devait nécessairement voir sa figure dans le miroir. Mais cette fois-ci, il s’encouragea et ne laissa aucune hésitation entrer dans sa tête. Il fit ses toilettes ; il rasa les poils entourant sa queue, la lavant et la frottant avec du savant jusqu’à qu’elle devint tout rouge. Avec un ciseau, le dandy rasa copieusement sa barbe et ses aisselles, mit un peu de déodorant et sortit. Sa bite tressaillait sous son pantalon de coton qu’il portait sans caleçon. Il pensait que ce dernier n’était jamais bon pour la santé érotique de l’homme. Et à cause de son étroitesse, il pouvait causer de la stérilité aux hommes. C’était pour ça qu’il ne portât un caleçon étroit depuis qu’il avait entendu l’information sur l’internet. Il s’intéressait beaucoup à la culture érotique. Mais, à part tout ça, sans slip, il se ressentait mieux et à l’aise. L’organe géniteur nage librement dans un vide confortable et exerce son sport préféré de va-et-vient entre deux cuisses bien aérées. Sauf, parfois lorsque sa bite bandait à de telle excitation, il trouvait un peu de difficultés pour la refaire dormir.
De sa sortie du bain, l’homme retrouva, comme d’habitude, la serviette blanche accrochée conte le mur d’en face ; il s’essuya le visage, les mains et la raccrocha. De nouveau en face du miroir, il se vit beau et prêt à une telle pratique. Peut être, il allait plaire à sa femme qui avait eu l’habitude de le voir toujours indifférent. Il s’assit sur le canapé, alluma la télévision et appela sa femme qui était dans la cuisine préparer ce qu’ils allaient déjeuner. Que veux-tu ? Lui demanda-t-elle. Rien, sauf que tu me manques, ma belle, répondit-il. A ces deux mots doux, la femelle s’empressa à la pièce où il était assis. Et lorsqu’elle l’eut vu, elle ouvrit grandement ses yeux verts dans la nouvelle allure de son mari, jamais vue. Oups ! Quel beau mec aujourd’hui ! As-tu un rendez-vous sans que je le sache ? Avec toi ma rose, avec toi, j’ai un rendez-vous, ma tulipe. Son mec lui sembla complètement différent ce jour. Il apparu qu’il s’attendait à quelque chose jamais eue.
Elle s’assit à coté de lui en posant sa main sur son genou et regardant vivement dans ses yeux qui dansaient minutieusement. Echevelée, elle portait ses lunettes rondes dont elle se débarrassa vite pour que le regard fût direct dans les yeux de son mari. Son pyjama jaune donnait déjà joie et envie de caresse. Et pour lui, ce soleil d’hiver, rare qu’il soit, allait vite l’engloutir dans sa chaleur fraiche. Il se hâta à tourner son bras autour du cou de sa fleur, la tira vers lui et la baisa sur sa joue rouge. A ce geste, le couple fut aux anges. Les deux amoureux sentirent envoler au septième ciel sans qu’ils sussent à bord de quoi ils y furent arrivés. Œil à œil, le nez s’approchait doucement de son pair et les lèvres au bout de s’enlacer. Les sensations hyperactives, l’odeur de l’amour s’exhalait sans laisser ses traces olfactives, les deux âmes se laissèrent faire jouer par une extase suprême. Le monde réel ne fut plus vécu pour l’instant. Ce fut une mort délicieuse. Les bouches se rapprochèrent, les lèvres se collèrent et les mains se branlèrent et s’enchevêtrèrent. Un pêle-mêle de membres de deux corps humides sans sueur, chauds sans chaleur et dansant sans musique.